Dès 2017, le Fonds envisage un nouveau soutien à DEI, pour le projet « Un parcours participatif vers la réinsertion » poursuite du projet « Children’s rights behind bars ». Ce second projet est coordonné par DEI-Belgique, en partenariat avec les associations suivantes : Défense des Enfants International – Italie, le Département de Justice Juvénile du Ministère de la Justice (Italie également), la Howard League (Royaume-Uni) et la Fondation Helsinki pour les Droits de l’Homme (Pologne).
Il s’articule autour de trois axes :
- renforcer les capacités des professionnels du secteur : d’une part, des organes de contrôle, et d’autre part, des professionnels travaillant au sein des lieux où des enfants sont privés de liberté ;
- promouvoir la participation active des mineurs privés de liberté afin qu’ils contribuent activement à l’amélioration de leurs conditions de détention et au respect de leurs droits ;
- favoriser les collaborations entre les différentes institutions et services impliqués dans le processus de réinsertion des mineurs privés de liberté au sein de leur milieu social.
La convention signée avec le Fonds concerne en particulier les activités suivantes, relevant essentiellement du droit à la participation des mineurs privés de liberté, ainsi que de leur réinsertion dans leur milieu social :
-La mise en œuvre d’un projet-pilote dans l’IPPJ de St-Servais (filles) visant à promouvoir la participation active des mineures sur base d’outils de recueil de la parole des jeunes (projet impliquant jeunes et personnel éducatif) ;
– La conception par les jeunes de l’IPPJ de Wauthier-Braine (garçons) d’un outil d’information adaptés aux enfants leur permettant de mieux comprendre quels sont leurs droits durant leur placement. Le développement de cet outil se fera au moyen de disciplines ou de médias originaux tels que la photo, la vidéo, la radio, la peinture, le dessin, le théâtre, etc. ;
– La création de groupes de travail composés des différents intervenants internes et externes (juges, avocats, directeurs d’IPPJ, travailleurs sociaux, éducateurs, AMO, maisons de jeunes, écoles, SAMIO, API, etc.) impliqués dans le processus de réinsertion des mineurs privés de liberté et le renforcement de leur travail en réseau en vue d’une meilleure insertion sociale des mineurs ;
– La production d’un manuel européen synthétisant les acquis du projet afin de pouvoir faire état de bonnes pratiques et de recommandations à l’attention de l’ensemble des acteurs concernés au niveau européen.
Ce projet s’est achevé en décembre 2018.